Entretiens avec les membres

Rugiatu Turey

Travailler avec des exciseuses traditionnelles n’a rencontré que peu de résistance en Sierra Leone

Rugiatu Turay est directrice de l’Amazonian Initiative Movement, une organisation qui travaille pour mettre fin aux MGF en Sierra Leone. Elle partage son expérience du programme dans le cadre duquel l’AIM met en œuvre des rites de passage alternatifs avec des femmes qui, auparavant, pratiquaient l’initiation avec l’excision. 

Maryam Sheikh

 
Déconstruire sa vision personnelle du lien entre MGF et religion

Maryam Sheikh Abdi’s est chercheuse spécialisée sur les MGF. Elle est le co-auteure d’un rapport du Population Council “Delinking Female Genital Mutilation/Cutting from Islam” et de l’étude «A Religious Oriented Approach to Addressing FGM/C among the Somali Community of Wajir, Kenya»….

Fatou Kebe

 
“Enlèvement des sothieuntes ” au Sénégal : une MGF de type IV inconnue

Fatou Kebe est sociologue et membre de la CdP MGF. Elle a contribué à faire la lumière sur un type inconnu de mutilation génitale féminine, pratiquée au sein de la communauté Wolof du Sénégal et connue sous le nom de “ablation des sothieutes”.

A travers une étude pilote, Fatou Kebe montre que cette “pratique traditionnelle” n’a aucune justification médicale et doit être considérée comme une forme de mutilation génitale féminine.

Dr Charlemagne  Ouédraogo

 
Burkina Faso

Dr Charlemagne Ouédraogo est médecin en gynécologie au département de gynécologie obstétrique de l’hôpital Yalgado à Ouagadougou, au Burkina Faso. Nous avons eu le grand plaisir de rencontrer le Dr Ouédraogo lorsqu’il était à Bruxelles pour notre webinaire sur le soutien pluridisciplinaire aux femmes victimes de MGF.

Nous avons parlé de la reconstruction du clitoris, de l’utilisation des nouvelles technologies, de la sexualité des femmes et de la nécessité d’une prise en charge holistique des femmes touchées par les MGF.

Khadia Diallo

 
Le témoignage de Khadia Diallo sur le dialogue intergénérationnel

“J’ai dû être très claire avec ma famille, en leur disant que je n’accepterais pas qu’on fasse exciser ma fille et que je voulais même que ça s’arrête pour toutes les autres filles de ma famille.”

Khadia Diallo est la fondatrice de l’association belge contre les mutilations génitales féminines (GAMS Belgique). Elle partage avec nous son expérience du dialogue intergénérationnel sur les MGF.