Comment lutter contre les MGF transfrontalières ?
Au niveau national Une législation nationale plus ferme concernant les mutilations génitales transfrontalières et la poursuite de ceux impliqués dans leur pratique est nécessaire. En ce sens, Felister Gitonga a souligné le rôle de la loi Kenyane interdisant les MGF. « La mise en œuvre de la loi sur l’interdiction des MGF au Kenya (2011) a également contribué à l’augmentation des MGF transfrontalières. La loi criminalise les mutilations génitales féminines transfrontalières en vertu de l’article 21. La collaboration entre les organisations communautaires, les agents de police communautaire et les organismes d’application de la loi a intensifié l’application de la loi au Kenya, les autorités étant très vigilantes pendant la saison d’excision. Ainsi, les membres de la communauté choisissent d’emmener des enfants en Tanzanie où les autorités ne sont pas très vigilantes. »