Rapport du webinaire: Loi contre les MGF dans 4 pays d’Afrique
La conférence en ligne a abordé la question sur la situation législative vis-à-vis des MGF dans 4 pays d'Afrique: le Burkina Faso, le Mali, la Guinée et le Tchad
La conférence en ligne a abordé la question sur la situation législative vis-à-vis des MGF dans 4 pays d'Afrique: le Burkina Faso, le Mali, la Guinée et le Tchad
Législation contre les MGF en Amérique du Nord (Etats Unis et Canada).
Les gouvernements ont signé des traités internationaux les obligeant à prendre des mesures contre les MGF. Les lois ont été pensées pour être d’importants outils obligeant les gouvernements à rendre des comptes sur leurs obligations et devoirs au titre de la loi internationale. Nonobstant, les membres de la CoP ont mis en avant que bien que de nombreux Etats africains ont ratifié des traités internationaux et régionaux sur les droits humains traitant des violences contre les femmes et les filles, ils ne les transposent pas toujours dans la législation et politique nationales.
Au Mali, l’un des 6 pays africains n’ayant actuellement pas de loi interdisant les MGF, le travail s’organise pour produire un document préparatoire pour la cour de Justice de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et alimenter une poursuite judiciaire intentée contre l’Etat du Mali. Pour en savoir plus nous vous conseiller un article de Mali 24 sur l’ «Abandon de la pratique des MGF: Vers l’interpellation du Mali devant la Cour de la CEDEAO» dont nous avons tiré quelques extraits:
« La législation et les poursuites sont importantes, mais pas toujours suffisantes. Mettre fin aux mutilations génitales féminines ne devrait pas seulement concerner les poursuites, mais aussi et surtout la prévention et la protection.
Les gouvernements ont signé des traités internationaux les obligeant à prendre des mesures contre les MGF. Les lois ont été pensées pour être d’importants outils obligeant les gouvernements à rendre des comptes sur leurs obligations et devoirs au titre de la loi internationale. Nonobstant, les membres de la CoP ont mis en avant que bien que de nombreux Etats africains ont ratifié des traités internationaux et régionaux sur les droits humains traitant des violences contre les femmes et les filles, ils ne les transposent pas toujours dans la législation et politique nationales.
EUROPE Fiona Coyle, Directrice du réseau européen End FGM, a partagé leur vision de la législation et des poursuites. « La législation et les poursuites sont importantes, mais pas toujours suffisantes. Mettre fin aux mutilations génitales féminines ne devrait pas seulement concerner les poursuites, mais aussi et surtout la prévention et la protection. Quelques points; 1) convention d’Istanbul En 2011, la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (également appelée Convention d’Istanbul) a été signée par les États membres de l’UE et a depuis été ratifiée à la majorité.
Les MGF sont mondialement reconnues comme une pratique contraire aux droits humains. De nombreuses conventions et déclarations internationales forment le cadre légal de protection et de promotion des droits humains des femmes et des filles, et sont pertinentes pour les MGF : Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Les MGF sont mondialement reconnues comme une pratique contraire aux droits humains. De nombreuses conventions et déclarations internationales forment le cadre légal de protection et de promotion des droits humains des femmes et des filles, et sont pertinentes pour les MGF : Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Les MGF sont mondialement reconnues comme une pratique contraire aux droits humains. De nombreuses conventions et déclarations internationales forment le cadre légal de protection et de promotion des droits humains des femmes et des filles, et sont pertinentes pour les MGF : Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) Pacte international relatif aux droits civils et politiques.